La candidature indépendante du Général Mamadi Doumbouya : les coudées franches d’un ré-fondateur
Une posture au-dessus des appareils En choisissant la voie de la candidature indépendante, le Général Mamadi Doumbouya rompt avec les logiques traditionnelles de pouvoir et les alliances de circonstance qui ont trop souvent piégé les dirigeants africains avant même leur entrée en fonction. Ce choix n’est pas anodin. Il traduit la volonté d’un homme d’État de s’extraire des calculs partisans pour mieux servir la Nation. Il renvoie à une vision claire : celle d’une Guinée qui se réinvente en dehors des jeux d’appareil, des querelles de leadership et des étiquettes partisanes qui ont longtemps miné l’espoir collectif. L’indépendance comme acte de souveraineté La candidature indépendante du Général Doumbouya est d’abord un acte de souveraineté. Elle signifie qu’aucune force politique, aucune chapelle idéologique, aucun lobby économique ne saurait revendiquer sa victoire à venir comme un dû. C’est une façon d’affirmer que la légitimité première ne vient ni des appareils, ni des coalitions, mais du peuple lui-même. En cela, le Général se place dans la droite ligne des ré-fondateurs ; ceux qui ne cherchent pas à prolonger le passé, mais à inventer un nouvel ordre politique, fondé sur la responsabilité, la probité et la stabilité. Rompre avec le piège des politiciens Les acteurs politiques classiques, englués dans leurs calculs et leurs rivalités, auraient sans doute cherché à faire du Général un otage de leurs intérêts. Or, en se plaçant en candidat libre, il déjoue ce piège avec une intelligence stratégique rare : celle de l’homme conscient que la refondation d’un État exige la neutralité, la hauteur et la liberté d’action. Les “partis” ont eu leurs chances, leurs décennies, leurs discours ; le résultat, tout le monde le connaît. La Guinée n’a plus besoin d’un président d’un camp, mais d’un président d’un destin. Les coudées franches pour refonder Libre de tout engagement partisan, le Général Mamadi Doumbouya conserve les coudées franches pour poursuivre l’œuvre entamée : la restauration de l’État, la moralisation de la vie publique, la réconciliation des Guinéens et la projection du pays vers un avenir de stabilité et de développement. Son indépendance n’est pas une mise à distance du politique, mais un dépassement du politicien. Elle lui donne la force tranquille d’un arbitre, la légitimité d’un bâtisseur et la crédibilité d’un homme dont la parole n’est pas grevée par les dettes du passé. Le choix du peuple, non celui des partis Au fond, cette candidature indépendante est un appel au peuple ; non à ses segments ou à ses clientèles. C’est un appel à la conscience nationale, à cette majorité silencieuse qui aspire à la continuité du changement, à la paix et à la dignité. En cela, le Général Doumbouya se situe à la croisée des temps : celle où la Guinée cesse d’être le théâtre des ambitions personnelles pour devenir le chantier d’un destin collectif. Que Dieu guide ses pas, protège la Guinée et bénisse les Guinéens. Honorable Cheick Tidiane Traoré Consultant